Sunday, November 20, 2016

Growing Number of French Citizens Demand the Right to Bear Arms and to Self-Defence

After the long list of attacks that have shaken France, from Le Bataclan to Nice, Le Figaro's Esther Paolini reports on a growing number of voices demanding that French citizens be allowed to carry a gun…

Between 2011 and 2015, the number of Frenchmen learning how to shoot has risen by 38% and, needless to say, the politically correct climate makes member of the élites deny any link with the terrorist attacks.
 … la Fédération française de tir (FFT) et son président, Philippe Crochart, réfutent un quelconque lien entre le climat post-attentat et l'augmentation du nombre d'adhérents: ils étaient 145.365 en 2011 et ont dépassé les 201.450 tireurs en 2015, soit une augmentation de 38%.

Pourtant, des Français inquiets et souhaitant s'armer, il en existe. Et ils sont nombreux, à en croire la relative popularité de l'Arpac, l'Association pour le rétablissement du port d'arme citoyen, rassemblant près de 15.000 personnes sur sa page Facebook. L'un de ses représentants se fait appeler Pierre Bourguignon. Il garantit: «Beaucoup de Français sont inquiets depuis le Bataclan et Nice. Leur revendication est plus assumée. Ces personnes ne souhaitent pas rivaliser avec la police mais ils ont conscience que ces dramatiques événements vont se répéter et ils ne se sentent pas assez protégés.» Édouard, l'administrateur de la page Facebook «Droit de porter des armes» depuis quatre ans, explique que, depuis les attentats de novembre 2015, le nombre de ‘likes' a été multiplié par trois sur sa page, pour dépasser les 16.000.

L'Arpac milite notamment pour faire reconnaître «le droit naturel à se défendre», et espère faire évoluer la législation vers l'autorisation du port de l'arme à feu dans l'espace public, sous condition d'une formation théorique et d'une pratique égale à celle dont bénéficie la police (avec notamment une obligation de passage au centre de tir). Et Pierre Bourguignon d'évoquer l'assassinat de Charb. Le dessinateur de Charlie Hebdo, qui pratiquait le tir sportif, avait réclamé, sans succès, l'autorisation de porter une arme.