Sunday, March 03, 2013

"Jacques Chirac's Foreign Policy" Re-Visits France's Opposition to Bush During the Iraq War


In a book review of Christian Lequesne and Maurice Vaïsse's La Politique étrangère de Jacques Chirac (Jacques Chirac's Foreign Policy), Daniel Vernet claims that Chirac's anti-American quote is false. ("In foreign policy, I operate on a simple principle," he was said to have told Tony Blair and Gerhard Schröder. "I look at what the Americans do, and then I do the opposite. That way I know I am right.")
La résistance à l'unilatéralisme américain atteint son apogée en février 2003 quand la France, avec l'Allemagne et la Russie, s'oppose à la guerre de George Bush en Irak. "J'ai un principe simple en politique étrangère, explique le président français au premier ministre britannique Tony Blair et au chancelier allemand Gerhard Schröder, je regarde ce que font les Américains et je fais le contraire. Alors je suis sûr d'avoir raison."

La phrase est plaisante mais elle est fausse. Avec les Etats-Unis, Jacques Chirac n'est pas animé par un antiaméricanisme systématique. Il continue de jouer du mélange d'amitié et d'hostilité, caractéristique de l'attitude française traditionnelle. Tantôt il les presse d'agir, comme en Bosnie où il ne tolère pas que des soldats français soient pris en otages, tantôt il les contrarie comme en Irak ou fait cause commune avec eux comme au Liban à propos duquel il se brouille avec le clan Assad à la suite de l'assassinat de son ami Rafik Hariri.

Meanwhile, Béatrice Gurrey reports on a TV documentary about the Chirac clan:
Le mérite du film de Pierre Hurel est d'avoir exhumé des archives oubliées ou mal connues pour raconter l'histoire de cette famille dévorée par la politique. Celle de trois femmes fascinées par un seul homme, le mari et le père, pour le destin duquel tout sera sacrifié. D'abord, il y a l'épouse, Bernadette, avec ce front très grand, cette bouche trop pâle, qui assure d'une voix timide se contenter d'une "petite fleur de temps en temps" de la part de son mari : ses débuts à Matignon, en 1974, semblent marqués du sceau d'un ennui sans fond.
"PAPA PRÉFÈRE ME VOIR DANS "ELLE" QUE DANS "LUI""

Puis il y a Laurence, l'aînée, si sérieuse et précise, qui pèse chaque mot, dont la maladie va bouleverser la vie de la famille. Mais pas la trajectoire du père.
En 1984, le maire de Paris commente, face caméra : "On est beaucoup plus puissant qu'un ministre. Le goût du pouvoir est beaucoup plus satisfait. On n'a pas au-dessus de soi un président ou un premier ministre." Bouffée de cigarette. "Voilà", conclut-il, dissimulant ses failles.

Enfin, il y a Claude, alors jeune fille délurée adepte des nuits parisiennes, qui déclare avec aplomb au magazine Confidences : "Je ne serais pas capable de me sacrifier pour un homme, comme maman." Elle pose dans Elle avec son boy-friend, Vincent Lindon, et assure avec impertinence : "Papa préfère me voir dans Elle que dans Lui."