Thursday, March 22, 2012

Why Write "the American Government" When You Can Use the Expression "the United Statesian State"?

You see the blindness that is produced by anti-Americanism when you read a Le Monde news email and see to what lengths their determination to use the expression United Statesian (instead of American) has brought them.

There we have it: instead of le gouvernement américain, "l'Etat états-unien" — instead of the American (or the U.S.) government, "the United Statesian State." Was there really noone at Le Monde to put up a hand and say "Hold it, you've — we've — taken étasuniens too far and we're getting ridiculous"?!

Any French readers reading this?

Ceux qui ne comprennent pas le problème (qui incluent journalistes et rédacteurs au Monde) : quand on commencera à évoquer les Unioneuropéenneniens, voire l'État Unioneuropéen, ils comprendront peut-être… (Mais évidemment, cela ne se passera jamais, car la suffisance, c'est seulement pour les autres — ces abrutis — et pas pour nous Européens, d'une telle intelligence rare, humanistes sans pareil, lucides jusqu'aux Cieux…)

Alors, récapitulons :

• L'Union Européenne, la Communauté Européenne (à un moment donné, comprenant six pays seulement du continent), et ses habitants, les… Européens : OUI
• Les États-Unis d'Amérique et ses habitants, les… Américains : Mon Dieu, quelle horreur, quel scandale, quelle manque de finesse, comment ôôôôôsent-ils agir avec un tel manque de respect et s'appeler ainsi ?!?!

À lire ou à relire : Le Monde utilise de plus en plus le mot "étasunien", invariablement prononcé sur un ton suffisant


Sarkozy prône une UE protectrice et... repliée ?

Le chef de l'Etat a tenté dimanche de donner un second souffle à sa campagne présidentielle et créé la surprise en exigeant des réformes de l'Europe. "L'Europe ne doit plus être une menace, elle doit être une protection, a insisté le candidat. l'Europe doit reprendre son destin en main sinon elle risque la dislocation [...], elle ne peut pas être le jouet des forces de la concurrence, du marché et de la loi des pays les plus forts dans le monde." Il veut une "révision" dans les douze mois des accords de Schengen, qui assurent la libre circulation des personnes au sein de l'Europe, mais, selon lui, "ne permettent plus de répondre à la gravité de la situation". Il a réclamé un "gouvernement politique de Schengen" et la possibilité de "sanctionner, suspendre ou exclure de Schengen un Etat défaillant". Faute de "progrès sérieux", "la France suspendrait sa participation [...] jusqu'à ce que les négociations aient abouti". Il a aussi exigé de l'UE l'adoption d'une version européenne du "Buy American Act", qui impose à l'Etat états-unien d'utiliser des "produits fabriqués en Amérique dans les marchés publics". A défaut d'avancée dans les douze mois, "la France appliquera unilatéralement cette règle", a-t-il dit. Idem pour les PME européennes, à qui le chef de l'Etat veut qu'une "part des marchés publics" soit réservée. François Hollande a ironisé sur ces annonces
"Il a occulté son bilan, je peux le comprendre, il n'est pas en sa faveur."
A propos des menaces à l'Europe, M. Hollande a déclaré : "Il m'a accusé pendant des mois de vouloir renégocier le traité européen sur les disciplines budgétaires [...] et voilà que M. Sarkozy [...] se met à traiter l'Europe comme un bouc émissaire et demande à ce que soient renégociés pas un traité, trois traités !"

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