Saturday, December 10, 2011

"Without the Special Forces, the Libyan Operation Would Not Have Succeeded"

Never have France's special forces been so much in demand as in 2011
writes Nathalie Guibert in Le Monde of the forces created in June 1992 after the Golf War and numbering 4,000. "Today, there is no French military engagement unless special forces are included" says Christophe Gomart, the general at the head of the commandement des opérations spéciales (COS). (Related: The French government's unsound choices regarding military drones.)
Le constat est validé par le général Christophe Gomart, à la tête du commandement des opérations spéciales (COS). "2011 aura été une grosse année, car les crises auront été exceptionnelles", a-t-il indiqué au Monde lors d'un entretien. Le général précise qu'"il n'est aujourd'hui pas d'engagement militaire français sans que les forces spéciales y soient associées".

Prises d'otages successives au Sahel, guerre d'Afghanistan, lutte contre la piraterie au large de la Somalie, interventions en Côte d'Ivoire, puis en Libye, et demain, peut-être, en raison de la crise syrienne, opération de protection de ressortissants au Proche-Orient : les missions s'accumulent.

… En juin, quand Paris a décidé de larguer des armes aux rebelles, les forces spéciales ont été actives dans la région de Zintan. Enfin, en août, pour la bataille de Tripoli, le COS a déployé jusqu'à trente conseillers dans le centre des opérations du CNT. Les commandos ont préparé le débarquement de bateaux rebelles dans le port de la capitale libyenne. Ils ont réouvert l'ambassade de France. Mais ils n'ont "jamais été en première ligne" sur le terrain, indique le général Gomart. Qui partage l'analyse faite par le RUSI [un think tank londonien de référence, le Royal United Services Institute] : "Sans les forces spéciales, l'opération libyenne n'aurait pas réussi."

Depuis 1992, les missions traditionnelles n'ont pas changé : dans les opérations militaires, les commandos sont chargés d'arriver les premiers, de désorganiser l'adversaire, puis de "fermer la porte".


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