Friday, August 19, 2011

Asked Whether He Might Think of Himself as American or as Partly American, George Soros Answers Proudly and Defiantly: "I Am European!"

Vous êtes né à Budapest mais vivez aux Etats-Unis. Vous sentez-vous européen ?

Je suis européen !


In an exclusive interview with Cécile de Corbière and Claire Gatinois, George Soros admits — or he doesn't admit, he states proudly, he states defiantly — that although the Budapest-born Hungarian has lived for years, for decades, in the United States — he has been in America for over half a century (!) and is a naturalized citizen — his identity is fully and exclusively European.

Insofar that George Soros has any love for America, therefore, it seems like it is only, like Barack Obama's, to transform it "fundamentally" into a European-style welfare state.

Otherwise, the main focus of the interview is the weak state of the Euro, and the fact that this puts the EU in danger, along with George Soros's dissing of the Germans for their demanding balanced budgets from all member states of the EU and his dissing of the ("simple-solution"-demanding) American people for opposing more state "stimuli" and other types of intervention.
Faut-il autoriser des pays à sortir de la zone euro ?

Oui. L'euro peut survivre à la sortie de pays comme la Grèce ou le Portugal, de taille modeste. Mais l'Union éclaterait si c'était le cas de l'Italie ou de l'Espagne. Il faut donc distinguer les petits pays des grands. Mais même si un petit pays comme la Grèce abandonnait l'euro, cela provoquerait un chaos, l'effondrement de son système bancaire. Autoriser un pays à quitter la zone euro réclame donc une préparation minutieuse. Il faut s'assurer que les prêteurs ne sont pas spoliés, garantir les dépôts des épargnants et faire en sorte que les banques restent debout. Tout cela doit être écrit noir sur blanc.

… Si vous ne pouvez augmenter le déficit, alors vous êtes piégés.

Que faire ?

En Grèce comme en Espagne, il faut mettre en place des réformes structurelles ; rendre plus flexible le marché du travail et gagner en compétitivité. Mais la demande intérieure doit aussi être stimulée. Il faut établir des règles qui autorisent les pays dont le chômage est élevé à rester déficitaire. Le problème est que l'Allemagne a des idées fausses à ce sujet. Elle aimerait que tous les pays aient des budgets à l'équilibre.

Les Etats-Unis aussi ont un problème de dette et de croissance…

Le problème est d'ordre politique. Il faut mettre en place des stimuli pour accroître la productivité et redémarrer la machine. Mais les pressions politiques contre une hausse des dépenses publiques empêchent ce type de mesures. Dès lors la Réserve fédérale américaine (Fed) peut être le recours. La banque centrale peut déployer un nouveau "QE3", pour injecter plus d'argent dans le système. Cela ferait baisser le coût du crédit, encouragerait les investissements et la consommation. Mais c'est moins efficace. L'argent pourrait rester dans les banques ou se nicher hors des Etats-Unis. Finalement, le blocage est politique comme en Europe. C'est plus grave.

Que voulez-vous dire ?

Les problèmes sont complexes mais les gens veulent des réponses simples. Cela conduit certains à être frustrés et à adopter des positions antieuropéennes comme en Finlande ou en Allemagne où certains se disent opposés aux transferts financiers. Nous devons être unis. Nous n'avons pas le choix.

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