Friday, May 27, 2011

France's Mistral Sale: For the First Time Ever, a NATO Member Will Deliver Sensitive Military Technology to the Former Soviet Union


The French-Russian agreement is symbolic, says Le Monde: Thanks to the deal with the Kremlin for the purchase of French Mistral ships, a NATO country will be, for the first time ever, delivering sensitive military technology to a country of the former Soviet Union.

The Mistral (check for previous articles on the ship and its sale) is nicknamed the "Swiss Army knife" by members of the French military because if it was expressly built to carry (some 15) helicopters, the latter can be replaced by some 60 armored vehicles, or a dozen tanks, or a dozen amphibious vehicles, or 700 troops, or a hospital with two operation rooms, or (obviously) a combination of the above.

There will inevitably be a technology transfer to the Kremlin, whose naval yards have not built a warship in over 10 years, as two of the four bâtiments de projection et de commandement (BPC) sold will not be built in France, according to the contract, but in Russia.

This led to tension between Paris and Washington, but as John Vinocur explained back in January, the Americans could hardly complain when their leaders were constantly touting the reset button with Russia.

Indeed. At the time, then-defense minister (now foreign minister) Alain Juppé quoted who else but America's Apologist-in-Chief:
In Lisbon, I heard Barack Obama tell Dmitry Medvedev: "You're not just a partner but a friend." You can not blame France for delivering boats to a friend.
Next on the agenda: the sale to our newfound Russian friends of 500 to 1,000 of France's Panhard-built light armored vehicles.

(And what comes after that? Military sales to China?!)

From the original article by Dominique Gallois in Le Monde:
Après trois ans de discussions, la France et la Russie sont parvenues à un "accord définitif" sur la fourniture à la marine russe de quatre porte-hélicoptères Mistral. …

L'accord est symbolique : c'est la première fois qu'un pays de l'Alliance atlantique (Otan) livre du matériel militaire " "sensible" à un pays de l'ex-Union soviétique.

… Les deux dirigeants ont confirmé le montage industriel : deux exemplaires du Mistral seront construits pour l'essentiel par les chantiers STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), les deux autres en Russie. Ils n'ont cependant donné aucun détail sur le montant du contrat, estimé à 1,5 milliard d'euros. Encore moins sur les équipements, notamment électroniques, prévus à bord. Conçu aux normes civiles, le BPC, long de 200 mètres, est le plus gros bâtiment de la flotte française après le porte-avions Charles-de-Gaulle.

La question du transfert de technologie a longtemps retardé la conclusion de ce contrat. Dès le départ, MM. Medvedev et Poutine n'avaient pas caché leur intérêt pour la technologie du Mistral et exigé la livraison d'exemplaires dotés de tous les systèmes de commandement sophisitiqués équipant les deux bâtiments déjà en service dans la marine française. Se voulant rassurante à l'égard aux pays alliés d'Europe centrale, la France affirmait que les porte-hélicoptères seraient vendus "sans équipement militaire".

L'une des spécificités et des principales qualités de ce bâtiment, baptisé le "couteau suisse" par les militaires français, est sa polyvalence. Il a, en effet, été conçu pour transporter une quinzaine d'hélicoptères et, au choix, une soixantaine de véhicules blindés, une dizaine de chars ou d'engins amphibies pour une opération de débarquement. Il peut embarquer aussi 700 combattants, un état-major de grande dimension, et un hôpital contenant deux salles d'opération.

…Au fil de mois, ces discussions avaient fini par provoquer des tensions entre la France et des pays d'Europe centrale et orientale, et par susciter la réprobation des Etats-Unis. En octobre 2009, le ministre des affaires étrangères de l'époque, Bernard Kouchner, avait espéré que Moscou puisse acheter "ce merveilleux navire".

Outre le caractère stratégique du Mistral pour les militaires, ce contrat permettra aussi aux industriels russes de se remettre à niveau. Leurs chantiers navals n'ont pas construit de bateaux de guerre depuis dix ans. Côté français, d'autres contrats sont en cours de discussions, comme l'achat par la Russie de 500 à 1 000 véhicules blindés légers (VBL) fabriqués par Panhard.

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