Monday, March 28, 2011

Three Policemen on Trial in Northern France for Shouting Nazi Slogans While Carousing in Bar

The next time you hear a Frenchman sputter (or snicker) about how reactionary, how clueless, and how racist Americans are, remind him of the five Frenchmen (three policemen and two butchers) who are on trial in Amiens for exclaiming "Sieg Heil", "The ovens must be opened again", and "Death to the Jews." As more Jewish news reaches us from Europe, Le Monde's Patricia Jolly tells the story of what happened that night of revelry in 2008 inside a Northern France pub:
Les cinq hommes trinquent. "Sieg Heil", "il faut rouvrir les fours crématoires", entend alors, incrédule, un groupe d'enseignants tout proche. Alerté, [le gérant du pub, Thierry Martin] constate que les compères font le salut nazi. Il entend aussi "Heil Hitler", "Mort aux juifs". "Difficile de composer le 17 quand des policiers font quelque chose de délictueux, a-t-il raconté au tribunal. J'ai plutôt essayé de les faire sortir car je pensais qu'ils étaient armés."

…[le brigadier-chef Fabrice Lengelé (39 ans)] aurait alors ajouté : "Je fais partie du White Power. Je préfère briser ma carrière plutôt que de laisser mon pays colonisé par les bougnoules ou les négros."

…[Dans] une discothèque proche du commissariat où se sont retrouvés les quatre compères restant, vers 2 heures du matin … Lengelé a insulté un client d'origine maghrébine "venu au contact" pour se placer entre lui et "une blonde" avec laquelle il discutait. Mais le policier nie avoir traité son interlocuteur de "fils de pute" et de "bic" en portant sa main à la hanche comme s'il était armé. [Laurent Chanteux (41 ans, patron de la boucherie)], lui, a giflé un autre client d'origine maghrébine qui discutait paisiblement dehors avec [Frédéric Delhalle (41 ans)], un de ses employés]. "Sale bougnoule, retourne dans ton pays", a ajouté Chanteux devant Delhalle qui s'interposait.

…Frédéric Delhalle … s'est présenté au tribunal sans avocat. "Je n'ai pas les moyens et je n'ai pas cherché l'aide juridictionnelle. Cette affaire m'a brisé."

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