Wednesday, January 12, 2011

Nicolas Sarkozy on Islam: the French "Republic will never allow any religion to impose its rules"

As the troubles in Tunisia lead to an embarrassed silence prevailing throughout Europe, says Le Monde's Isabelle Mandraud — how different the reactions (or absence thereof) when troubles, alleged or otherwise, break out in America, n'est-ce pas? — and as Yves Bordenave covers the Paris trial of eight Jihadist Muslims for engaging in hold-ups, Le Monde's Stéphanie Le Bars reports that Nicolas Sarkozy has given a speech referring to the perceived threat of Islam in France and stating that the French "Republic will never allow any religion to impose its rules."
Sans évoquer explicitement le supposé choc des cultures entre l'Orient et l'Occident, M. Sarkozy a estimé que "le sort des chrétiens d'Orient symbolise les enjeux du monde globalisé dans lequel nous sommes entrés, irréversiblement". "Nous ne pouvons pas accepter que cette diversité humaine, culturelle et religieuse qui est la norme en France, en Europe, disparaisse de cette partie du monde. Les droits qui sont garantis chez nous à toutes les religions doivent être réciproquement garantis dans les autres pays". "La liberté de culte et la liberté de conscience sont consubstantielles à la démocratie", a-t-il rappelé.

…Sans jamais employer le terme de "laïcité positive", théorisée au début de son quinquennat, le chef de l'Etat a aussi, devant les responsables religieux, redit sa conception de ce principe républicain et du rôle des religions dans le débat public, estimant notamment que les croyants ne devaient pas être enfermés "dans leurs églises, leurs synagogues, leurs temples ou leurs mosquées".

"Une République laïque entretient un dialogue permanent avec les religions, de façon à les entendre et parfois, pourquoi pas à les écouter." Même si, précise-t-il, "la République ne laissera jamais aucune religion lui imposer sa loi".

Assumant sans la citer la loi interdisant le port du voile intégral, M. Sarkozy estime que la République doit en revanche intervenir "lorsque des pratiques, présentées souvent à tort comme religieuses portent atteinte à d'autres principes démocratiques". Il évoque enfin sans s'appesantir le paradoxe qui entoure la question de la construction des lieux de culte musulman et les récentes polémiques soulevées par Marine Le Pen sur "les prières de rue". "La République ne peut pas accepter qu'une religion investisse l'espace public sans son autorisation mais cela implique que la République tienne ses promesses en permettant que chacun puisse prier dans des lieux dignes", a-t-il indiqué, sans rappeler que la loi de 1905 interdit de subventionner les cultes.



Riots in North Africa

— HELP!!
— Poor souls…

— We want to seek refuge in Europe!!
— ARGH!!

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