Tuesday, September 15, 2009

French Financing Helps Israelis Make Movies About War Crimes, the Alienation of Women, and Other "Disasters of Israeli Policies" and Society…

France and other EU countries — meaning French and EU taxpayers — are financing Israeli film productions, writes Jacques Mandelbaum in Le Monde:
le développement des coproductions, majoritairement européennes, qui financent désormais un tiers de la production cinématographique locale. Depuis 2001, date à laquelle un accord a été signé entre les deux pays, la France est ainsi devenue le partenaire privilégié du cinéma israélien, avec une trentaine de films soutenus, soit deux fois plus que l'Allemagne pour la même période.
And what kind of immortal films can you expect from this "undeniable virtuous circle"?
Un boucher ultraorthodoxe de Jérusalem, marié et père de famille, se prend d'une passion irrépressible pour un jeune et bel étudiant d'une école talmudique [Tu n'aimeras point].
What else, you ask? What a silly question… Israeli films on "war trauma, war crimes, the alienation of women, ethnic marginalization, religious fanaticism" (more often than not, Jewish orthodox fanaticism, probably), as well as "the real state of tension inside [Israeli] society and of the government that represents it", and, last but not least, "the disaster of Israeli policies". In spite of that, it is claimed that no, not to worry, the Israeli-Palestinian conflict is not eclipsed by the internal troubles of Israeli society.
…la comédie douce-amère La Visite de la fanfare, d'Eran Kolirin, et le film d'animation Valse avec Bachir, d'Ari Folman (respectivement coproduits en France par Sophie Dulac et Serge Lalou), pour citer les cas les plus flagrants, ont été des succès internationaux et ont attiré chacun plus de 300 000 et 400 000 spectateurs en France.

Mais plus encore en termes artistiques, tant ces films ménagent avec brio la recherche formelle et l'acuité du regard critique porté sur les vicissitudes sociales et politiques d'Israël. De Kippour (2000), d'Amos Gitaï, à à Z 32 (2009), d'Avi Mograbi, en passant par Mariage tardif (2001), de Dover Kosashvili, Mon trésor (2004), de Keren Yedaya, Avanim (2004), de Raphaël Nadjari, Beaufort (2008), de Joseph Cedar, ou My Father My Lord (2008), de David Volach, le nuancier esthétique est d'une grande richesse. Comme le spectre des questions abordées, qu'il s'agisse du traumatisme ou du crime de guerre, de l'aliénation des femmes, de la marginalisation ethnique ou de l'intégrisme religieux.

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